Risque domestiques : quelles précautions prendre cet hiver ?
Hausse du nombre de victimes d’incendies domestiques et d’intoxications au monoxyde de carbone
Brussel, le 13 décembre - Le contexte énergétique européen fait craindre une recherche massive d’alternatives moins coûteuses pour réduire l’utilisation du chauffage électrique ou au gaz. De nombreux ménages ressortent du grenier d’anciens appareils mal entretenus, avec tous les risques que cela comporte. Pour sensibiliser à ce sujet et limiter une augmentation encore plus importante du nombre de victimes d’incendies domestiques ou d’intoxications au monoxyde de carbone, Netatmo, suggère quelques précautions.
D’après le Centre Antipoisons, 60 personnes sont déjà décédées cette année dans notre pays d’une intoxication au CO, soit deux fois plus qu’en 2019. Le Centre Antipoisons craint que le nombre plus élevé de victimes soit partiellement dû à la crise énergétique actuelle, qui pousse la population à chercher des alternatives bon marché pour se chauffer. Et ce, alors que le véritable froid hivernal doit encore arriver. Ces alternatives peuvent également avoir un effet sur le nombre d’incendies domestiques. Chaque année en Belgique, quelque 10.000 incendies dans des bâtiments causent de nombreux décès, brûlures et dégâts matériels. Près de 80 % des décès suite à des brûlures sont causés par des incendies dans des habitations (source). La Sécurité civile a ainsi dénombré 1.071 brûlés et 80 décès en 2020.
Intoxication au monoxyde de carbone
Les effets nocifs du monoxyde de carbone sont encore moins connus que les dangers du feu. Une étude menée fin de l’année dernière à la demande de Netatmo révèle entre autres que la majorité des Belges ne font pas très bien la différence entre le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde de carbone (CO2). Plus précisément, seuls 40 % savent que le CO et le CO2 sont des gaz inodores et incolores, et que seul le CO provient d’une mauvaise combustion des combustibles. Autre constatation marquante : moins de la moitié des Belges (44 %) savent que seul le CO est mortel à une concentration trop élevée de 0,4 pour mille.
Entretenir les appareils de chauffage
La majorité des incendies domestiques sont provoqués par des appareils électriques ou des dispositifs de chauffages ou de cuisine. Pour se prémunir du feu mais aussi des risques d’intoxication au monoxyde de carbone, il est primordial d’entretenir ces appareils. Selon l’Association pour les Techniques Thermiques en Belgique, un entretien est obligatoire tous les 2 ans en Flandre et tous les 3 ans en Wallonie pour les appareils de chauffage central au gaz (gaz naturel, butane, propane). Dans les deux régions, un entretien annuel est également obligatoire pour les appareils de chauffage central fonctionnant au mazout ou aux combustibles solides (bois, pellets, charbon, etc.). Ces mesures visent à optimiser la consommation d’énergie, à prolonger la durée de vie de la chaudière, ainsi qu’à éviter les pannes et les accidents.
Tous les appareils à combustions doivent d’ailleurs faire l’objet d’un entretien régulier. Nettoyer par exemple les brûleurs d’une gazinière permet une meilleure combustion du gaz et limite les risques d’émission de CO. Eviter de surcharger une multiprise, ne pas laisser un chauffage d’appoint allumé plus de 2h d’affilée, respecter strictement l’utilisation de brasero à un usage extérieur, ne jamais boucher les aérations et aérer chaque pièce quotidiennement sont autant de gestes simples qui aident à prévenir les accidents.
Détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone
Un détecteur de fumée ou de monoxyde de carbone peut contribuer à protéger les ménages des risques domestiques, à condition d’être correctement installé et de fonctionner de manière optimale. Bien que l’importance d’un détecteur de CO fiable soit évidente, seuls trois Belges sur dix affirment en avoir un chez eux. Une autre étude du fournisseur français révèle que la plupart des Belges disposent d’un détecteur de fumée, mais que dans certains cas ces détecteurs n’ont été ni correctement entretenus ni correctement installés. Par ailleurs, 13 % des personnes interrogées ne savent pas si leur détecteur de fumée fonctionne correctement.
Installation et fonctionnement corrects
Il est également important de savoir à quels endroits installer les détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone. Un détecteur de fumée et un détecteur de monoxyde de carbone ne s’installent pas au même endroit. Pour une protection optimale, le détecteur de fumée doit être fixé au plafond, au centre de la pièce. Il faut éviter les pièces dans lesquelles les utilisateurs sont susceptibles de générer de la fumée ou de la vapeur, telles que la cuisine ou la salle de bains, pour limiter les fausses alertes. Il est également recommandé d'installer un détecteur de fumée par étage, idéalement dans une zone de circulation ou de dégagement comme le couloir ou le palier, et plusieurs détecteurs dans les logements de grande surface. Par contre, les détecteurs de monoxyde de carbone doivent être installés à hauteur d’homme, à proximité des appareils à combustion ou des conduits de chauffage. Pour une protection optimale, ils peuvent également être installés dans les pièces de vie les plus occupées et dans chaque chambre.
Pour assurer le bon fonctionnement des détecteurs, il est aussi recommandé de suivre les préconisations d’entretien : le dépoussiérer, effectuer un test sonore, vérifier le bon fonctionnement des piles et le changer tous les dix ans. En outre, les détecteurs intelligents, tels que le Détecteur de Fumée Intelligent et le Détecteur de Monoxyde de Carbone Intelligent de Netatmo, peuvent également offrir des fonctionnalités utiles. Par exemple, ceux-ci alertent les utilisateurs, qu'ils soient chez eux ou à l'extérieur, et leur permettent d'agir immédiatement.
A propos de Netatmo
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Depuis sa création, en plus des gammes de produits Netatmo grand public, l’entreprise co-développe à travers son programme « with Netatmo » des solutions intelligentes qui s’intègrent à l’infrastructure de la maison en collaboration avec les leaders industriels du bâtiment.
Ce second axe de développement complémentaire permet à Netatmo d’adresser le marché professionnel et ainsi d’offrir une meilleure expérience de la maison intelligente, à la fois simple et accessible au plus grand nombre.
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