Alors que les élèves retournent à l’école, la qualité de l’air intérieur reste un problème sous-estimé
Des mesures simples et des outils de surveillance intelligents peuvent considérablement améliorer la qualité de l’air dans les écoles

Bruxelles, le 18 août 2025 – À l’approche de la rentrée scolaire, il est souvent oublié que la réussite académique ne dépend pas uniquement de méthodes pédagogiques innovantes ou de technologies avancées, mais aussi d’un facteur invisible : l’air que les élèves respirent. Bien que la qualité de l’air intérieur soit souvent négligée dans ces établissements, elle a un impact significatif sur la concentration, le bien-être et les performances. En Belgique, l’utilisation de capteurs de CO₂ n’est pas obligatoire, mais le SPF Santé publique recommande aux écoles d’installer au moins un capteur de CO₂ par salle de classe afin de ventiler de manière ciblée, économiser de l’énergie et protéger la santé des élèves et du personnel.
Les enfants passent plus de 85 % de leur temps à l’intérieur, où le CO₂, les particules fines et les allergènes peuvent s’accumuler. Cela peut entraîner une baisse de concentration, de la fatigue et des maux de tête. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), une mauvaise qualité de l’air – notamment due à des niveaux élevés de CO₂ et à une ventilation insuffisante – affecte les fonctions cognitives, et les enfants sont particulièrement vulnérables à ces polluants.
Pourtant, plusieurs études, comme celle d’Airscan, montrent que de nombreuses écoles belges ne surveillent pas suffisamment la qualité de l’air ni ne prennent de mesures préventives. Une étude du Berkeley Lab révèle que dans 8 des 11 études analysées, une meilleure ventilation ou des niveaux de CO₂ plus bas améliorent les performances scolaires jusqu’à 15 %. L’air pur s’avère donc être un facteur crucial de réussite académique.
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Pas de capteurs de CO₂ obligatoires, mais des directives claires
En Belgique, les écoles ne sont pas tenues d’installer des capteurs de CO₂, mais la loi fédérale de 2022 établit un cadre légal pour améliorer la qualité de l’air intérieur dans les espaces publics fermés. Elle fixe des niveaux de référence pour les concentrations de CO₂ et oblige les responsables d’institutions publiques, comme les directions d’école, à prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air et à faire preuve de transparence à ce sujet. Le Code sur le bien-être au travail définit également des normes de qualité de l’air. Par exemple, les employeurs doivent veiller à ce que la concentration de CO₂ dans les locaux de travail reste généralement en dessous de 900 ppm ou garantir un débit de ventilation minimum de 40 m³ par heure et par personne. Cela implique des mesures techniques et organisationnelles appropriées.
Des gestes simples pour un air sain
Améliorer la qualité de l’air intérieur ne nécessite pas de grands travaux, mais des actions ciblées. Quelques gestes simples peuvent déjà faire la différence :
- Maintenir l’humidité entre 45 et 55 % pour éviter les moisissures.
- Utiliser des purificateurs d’air dans les pièces mal ventilées.
- Choisir des matériaux à faibles émissions et éviter les produits riches en COV (composés organiques volatils).
- Placer les imprimantes hors des salles de classe, car elles génèrent une pollution surprenante.
Surveillance en temps réel
Les mesures pour améliorer la qualité de l’air sont plus efficaces lorsqu’elles sont accompagnées d’une surveillance en temps réel. En mesurant en continu le CO₂, la température, l’humidité et le bruit, les écoles obtiennent une vue claire de la qualité de l’air intérieur et peuvent intervenir rapidement, par exemple en ouvrant les fenêtres ou en ajustant les systèmes de ventilation. Un exemple de solution est le Capteur de Qualité de l’Air Netatmo, qui mesure les principaux paramètres et envoie des alertes en temps réel en cas de valeurs anormales.
À propos de Netatmo
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Steffy Bruyninx